Faut-il miser sur les OPCVM axés nouvelles technologies aujourd’hui ?

Doit-on investir à nouveau dans les OPCVM basés sur les nouvelles technologies ?

Les chiffres font rarement dans la nuance : entre 2019 et 2021, les investisseurs adeptes des sociétés technologiques ont vu passer des performances dignes de la Silicon Valley des beaux jours. Puis, soudain, la claque. 2022 a stoppé net l’ascension, la tech a encaissé une chute vertigineuse de plus de 30 %. Longtemps vue comme intouchable, l’industrie est revenue à la réalité. Aujourd’hui, une question agite les marchés : les investisseurs doivent-ils encore miser sur le secteur et sur les OPCVM qui l’accompagnent en 2023 ?

Que s’est-il réellement joué en 2022 ?

Pour comprendre la situation actuelle des fonds technologiques, difficile d’ignorer 2022. Cette année-là, la baisse a été brutale :,32,6 % pour les fonds actions orientés technologie, soit la deuxième plus forte correction tous secteurs confondus. Seuls les fonds investis en actions d’Europe de l’Est ont davantage souffert, conséquence directe du conflit russo-ukrainien éclaté en février.

Les raisons de ce repli sont limpides. Après trois années de progression spectaculaire, les valorisations technologiques avaient atteint des sommets peu justifiés. Entre +36,6 % en 2019, +32,3 % en 2020 et encore +21,8 % en 2021, les excès s’accumulaient. Les prix s’étaient coupés de toute logique et la sanction n’a pas tardé. En 2022, le secteur a vu son évaluation revenir sur terre.

Derrière cette mécanique, un autre critère pèse lourd. La tech reste fondamentalement dépendante de capitaux massifs. Monter un projet innovant réclame du temps et beaucoup de financements. Quand l’économie mondiale tourne à plein, miser sur des pépites de la tech paraît attractif, avec la promesse de retours futurs. Mais en période de crise géopolitique, les flux se déplacent massivement vers les valeurs perçues comme sûres, au détriment des entreprises les plus exposées au risque.

Quel visage pour 2023 ?

Si l’on observe le chemin de certaines actions emblématiques, un changement de cap s’est esquissé dès la fin 2022. Facebook, par exemple, n’a pas résisté à la tempête : 90,10 dollars en novembre, son point le plus bas. Puis le redressement a été surprenant : quelques mois plus tard, l’action dépassait les 188 dollars. Chez Microsoft, même histoire : après avoir glissé à 209,50 dollars début janvier, le titre a rebondi pour flirter avec les 250 dollars au printemps 2023.

Comment s’explique ce sursaut alors que les tensions internationales persistent ? Malgré les perturbations, une certaine stabilité a fini par s’installer hors des zones de conflit. Les investisseurs, rassurés par la capacité d’adaptation des économies avancées, se sont remis à parier sur les poids lourds de la tech. Pourtant, l’incertitude demeure. Un événement inattendu peut à nouveau déclencher un accès de volatilité, et pousser les marchés à se replier sur les valeurs refuges.

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Investir dans les fonds dédiés à la tech reste donc une histoire de tempérament : ceux qui osent en seront parfois récompensés, mais l’incertitude fait partie du jeu. Sur les marchés, l’innovation trace rarement un boulevard sans obstacle.